Il
suffit de regarder les affiches, d'ouvrir les pages des magazines
ou de regarder sa télévision pour s'en rendre compte : aujourd'hui,
les associations les plus riches utilisent une palette très
large de techniques de communication issues du secteur marchand.
Afin
d'établir leur stratégie de promotion - dont la finalité est,
en majeure partie, la collecte de fonds - les associations travaillent
seules ou peuvent faire appel à des agences de conseil en marketing
et communication spécialisées dans secteur caritatif (Excel,
Non Profit, Optimus, etc.).
Pour
créer leurs visuels de campagne, certaines associations passent
par des agences de publicité qui peuvent accepter de travailler
gracieusement. L'association est alors une vitrine intéressante
pour l'agence qui n'a pas de contrainte de rendement. Dans cette
partie, nous allons faire un tour d'horizon des outils de communication
qui peuvent être utilisés par les associations pour communiquer.
1.
Le couponing
Le
principe est simple : mettre à la suite d'un message publicitaire
un encart détachable. L'envoi de cet encart permet de recevoir
des informations supplémentaires (plaquette, pétition, etc.)
et/ou de faire directement un don. Cette technique permet de
toucher des donateurs potentiels dont les caractéristiques correspondent
à la cible définie dans la stratégie marketing de l'association.
Les associations utilisent aussi cette technique pour faire
un appel au don sur des actions spécifiques présentées dans
le journal adressé aux donateurs. Ci-dessous, campagne de presse
de l'association Solidarités pour répondre à la situation d'urgence
en Afghanistan en hiver 2001-2002. (voir plus loin les explications
relatives à l'ensemble de la campagne)
|
Sur
cette campagne, compte tenu de l'urgence et de la force
du message, le coupon-réponse ne contient pas de conseils
quant au montant des dons. (appel à un don émotif ainsi
qu'à un don rationnel) |

2.
La création d'événements médiatiques
Quelques
associations multiplient les opérations " coup de poing ", comme
le Téléthon, le Sidaction ou les " Journées Mondiales de … "
qui focalisent intensément, mais quelquesfois très brièvement,
l'attention des médias. Ainsi avons-nous assisté au " fleurissement
" de concerts de soutien aux grandes causes (concerts des Enfoirés,
Solidays…), à la multiplication de shows TV (Téléthon, Sidaction
et dernièrement " 24 heures contre le cancer), ainsi qu'à la
mobilisation autour de journées mondiales ou nationales contre
la lèpre, le sida, la faim…).
Les
8 et 9 juin 2002, la Croix-Rouge Française organisait ses Journées
Nationales avec une traditionnelle quête sur la voie publique…
Cette campagne a été relayée par des spots TV et des campagnes
d'affichage. Pour ce faire, l'Association s'est inspirée du
contexte électoral en adoptant un langage civique.
|
Ci-contre,
l' affiche de la Croix-Rouge avec le slogan " Dimanche 9
juin, votez aussi contre la souffrance ". Ce slogan fait
apparaître la notion d'engagement dans le don. Ce thème
sera d'ailleurs relayé par la campagne de recrutement des
donateurs. |

3.
Le lobbying
Cette
technique d'influence vient des USA et est reconnue officiellement
par la loi américaine. Dans son acception restreinte, cette
pratique est peu connue du grand public, puisqu'elle consiste
à rencontrer discrètement (lobby signifie couloirs) les responsables
politiques afin de faire voter, modifier ou annuler une loi.
En
France, des associations caritatives comme ATD-Quart Monde,
sont intervenues régulièrement auprès des Parlementaires afin
de faire voter une loi cadre sur l'exclusion. De la même façon,
Greenpeace œuvre depuis une trentaine d'années pour influencer
les politiques de préservation de l'environnement.
L'année
1998 a couronné de succès les actions engagées de longue date
par Greenpeace. En 1998, un accord historique met définitivement
fin à l'immersion des installations "offshore" en Mer du Nord
et en Atlantique Nord. La Conférence OSPAR (Oslo-Paris) décide
également l'interdiction de tous les déversements de matières
radioactives et toxiques, à l'horizon 2020, suivant en cela
une recommandation de Greenpeace. Après trois ans de campagne,
Shell accepte de ramener à terre, la célèbre plate-forme pétrolière
Brent Spar, où ses matériaux seront recyclés pour faire le quai
d'une base de loisirs.
Après 15 ans de campagne de Greenpeace et l'interdiction en
1992 par les Nations-Unies des grands filets dérivants, l'Union
Européenne interdit l'usage de tous les filets dérivants pour
tous les navires de la flotte européenne. Le géant de l'exploitation
forestière, Mac Millan Bloedel, met fin aux coupes à blanc en
Colombie Britannique, à l'Ouest du Canada. Le Conseil d'Etat
suspend l'autorisation de mise en culture du maïs transgénique
de Novartis après le recours déposé par Greenpeace pour manquement
au principe de précaution.

4.
Le mailing
Le
publipostage sert à fidéliser le donateur. Il est exactement
calqué sur le même modèle que les courriers envoyés par les
entreprises de presse ou de vente par correspondance : enveloppes
qui " amorcent " le client, textes ou les phrases clés sont
soulignées ou imprimées en couleur, valorisation de l'interlocuteur,
demande d'une réponse rapide pour éviter que le mailing ne sombre
dans l'oubli, coupon-réponse pré-imprimé et enveloppe à l'adresse
de l'association pour " faciliter la tâche du donateur ".
Laurent
Terrisse précise à ce propos que le mailing est un des principaux
outils de collecte de fonds et que le nombre de campagnes par
association se situe entre 5-6 et 10-12 fois par an (selon les
missions de l'association et l'actualité) et qu'un donateur,
compte tenu de l'échange de fichiers entre association peut
recevoir entre 50 et 120 mailings par an. Nous étudierons de
plus près ce mode de communication en chapitre 2 et mettrons
en avant les facteurs clé de succès de ce mode de collecte.
5.
Le nom et le logo
La
reconnaissance des logos de chacune des sept associations présentées
ci-dessus est évidente. En effet, celles-ci se positionnent
depuis dix à vingt ans sur le marché de la générosité et ont
réussi à associer des valeurs à leur image, de la même façon
que les marques. Aussi, lors de la naissance d'une association,
les responsables ont-ils de plus en plus conscience de l'importance
de l'adéquation entre le nom, premier élément de l'identité,
et le projet (cœur de l'identité d'une association).
Nous
allons étudier ici un exemple illustrant la différence entre
un logo informatif et un logo n'ayant qu'une valeur illustrative,
ainsi que deux cas de changements de nom et de logo.
a)
L'importance d'un nom et d'un logo porteurs de sens
Dans
le cas des associations de parrainage d'enfants " Un Enfant
par la Main " et " Partage ", on peut remarquer que le logo
est dans un cas informatif et symbolique et dans l'autre uniquement
illustratif.
|
Le
nom : Un Enfant par la Main (qui, d'après une étude réalisée
en 1996, est le nom le mieux mémorisé parmi d'autres associations
de parrainage)
Le
public aidé : les enfants
|
Le
moyen : le parrainage d'un enfant par un adulte
La
valeur symbolique : les accompagner vers un avenir meilleur
|
|
Le
nom : Partage
Le
public aidé : les enfants
|
Le
moyen : -
La
valeur symbolique : le partage… mais de quoi ?
|
b)
Les changements de noms et de logos : exemple d'Amnesty International
Ce
signe distinctif est présent sur tous les supports (courriers,
affiches, véhicules, produits dérivés, etc.) et les responsables
d'ONG d'urgence ne manquent jamais de l'arborer lors de reportages
télévisés. Ces signes doivent donc suivre l'évolution de l'association.
L'association
Amnesty International a été fondée en 1961 par l'avocat britannique
Peter Benenson. Son premier appel intitulé "Les prisonniers
oubliés" a été publié dans la presse du monde entier le 28 mai
1961, et l'idée d'une campagne internationale pour la défense
des droits humains a suscité plus de 1000 offres de soutien.
Peter
Benenson, lorsqu'il eut à choisir un symbole pour Amnesty International,
s'inspira d'un ancien proverbe chinois "Il vaut mieux allumer
une bougie que de maudire l'obscurité." C'est ainsi que la bougie
entourée de fil barbelé est devenu le symbole représentatif
de l'organisation.
|
|
Evolution
du logo d'Amnesty International : ajout du nom de l'association
(plus de visibilité et de reconnaissance) et de la section
(plus de proximité) en gardant la force symbolique du fil
barbelé et la bougie stylisés. |

6.
Les campagnes publicitaires
La
plupart des grandes associations font appel à des agences de
publicité pour la réalisation de campagnes nationales, et utilisent
ainsi de plus en plus les moyens de communication du secteur
marchand. Compte tenu de budget de promotion non comparable
à ceux du secteur marchand, les associations parviennent régulièrement
à obtenir des espaces d'affichage, des passages dans la presse,
la radio, la télévision à titre gracieux ou à un tarif Grande
Cause.
La
campagne de Solidarités pour l'Afghanistan
Un
entretient avec Sébastien Le Clézio nous a permis d'obtenir
des informations très intéressantes concernant le plan de communication
de la campagne Afghanistan en hiver 2001. Cette campagne pu
être menée grâce aux services offerts par de nombreux partenaires.
Ainsi,
la conception a été assurée par l'agence BDDP & Fils puis, cette
campagne a été déclinée sur les supports suivants :
-
Presse écrite : 32 pages |
-
Radio : 200 radios pour 1000 passages |
-
Vitrine de commerces de proximité : 1000 affichettes |
-
Cart'com : 20.000 ex. |
-
Bandeaux Internet à télécharger, proposant un lien vers
le site de l'association |
-
Affichage :
Avenir
: 150 panneaux offerts pendant 7 jours sur la banlieue
le 26 décembre 2001, France Rail Publicité : 310 panneaux
pendant 7 jours sur le réseau des gares de banlieue
le 14 janvier Metrobus : 52 panneaux métro - RER sur
Paris, pendant 7 jours, le 16 janvier 2002 nnn
Giraudy : 220 panneaux sur Paris, pendant 7 jours,
à partir du 28 janvier 2002
|
Pour
mener cette campagne, l'association a donc eu à financer uniquement
le coût de réalisation des supports soit 15.000€. Cette campagne
a permis de récolter 30.000€, ce qui paraît être une somme plutôt
faible compte tenu de la couverture média de la campagne. Cependant,
il faut noter que l'association a certainement gagné en visibilité,
et a surtout collecté de nombreuses adresses de donateurs.
|
Ci-contre,
une photo de la campagne réalisée dans les stations de métro
et RER - 52 panneaux pendant 7 jours. |

7.
Les produits-partage
Pour
palier l'insuffisance des dons, les associations consentent
à ce que leur nom figure, temporairement, sur des produits.
Le principe est simple : l'entreprise partenaire augmente le
prix habituel de son produit et reverse la différence à l'association
(quelques fois, l'entreprise n'augmente pas le prix de vente
et revoit sa marge à la baisse).
En
France, le premier produit-partage est né en 1986, sur l'initiative
de l'Unicef et de Procter et Gamble. Depuis, de nombreuses associations
ont suivi l'exemple de cette organisation intergouvernementale.
L'avantage
des produits-partage est que l'association pénètre sans frais
dans les foyers par l'intermédiaire de produits de consommation.
Le consommateur peut ainsi transformer un acte d'achat en un
acte généreux, ce qui le valorise (le principe de valorisation
du client étant au cœur des techniques de vente et de fidélisation
de l'entreprise).
Dans
cette partie, nous illustrerons nos propos en évoquant les exemples
de produits-partage dont une partie des ventes est reversée
à Handicap International et Action Contre la Faim.
a)
Handicap International et Béghin-Say
Cette
année, Handicap International et Beghin-Say s'associent sur
une série limitée de sucres enveloppés qui véhicule les messages
de paix de l'association. L'année dernière, Handicap International
avait demandé à ses donateurs d'adresser à l'association des
messages de paix, sous forme de textes et de dessins. Béghin-Say
a décidé de leur rendre hommage en sélectionnant une vingtaine
de visuels pour illustrer ses emballages, dans le cadre d'une
série limitée. Ces boîtes de sucre et sachets sont disponibles
en grande distribution et en restauration depuis décembre 2001
 |
 |
 |
Ci-contre,
Béghin-Say et les oursons " Messagers de la Paix "
Sur
chaque boîte de sucres sont présentées deux peluches "
Messagers de la paix ", disponibles à la vente jusqu'au
15 décembre 2002 pour soutenir les actions de l'association.
accompagnée d'un règlement de 7,50 € par ourson et 3 €
de frais de port.
|

8.
La vente de produits dérivés et produits " partenaires "
Pour
certaines associations, la vente de produits dérivés représente
une part importante du budget. Il peut s'agir de produits vendus
dans des catalogues édités par l'association elle-même, tel
le catalogue d'Handicap International, ou d'articles proposés
dans des grandes surfacesou autres lieux de distribution, tels
les papiers cadeaux Unicef en grande surface ou des cartes de
vœux vendues dans des petits commerces.
a)
Les produits dérivés d'Handicap International
Depuis
1990 Handicap International propose l'achat d'un Sac à sapin
pour la somme de 4€, dont 1€ est reversé à l'association. Devant
le succès remporté par cette action (13.700€ collectés en 1990
et 137.000€ en 2000, soit 10 fois plus), l'association a décliné
cette gamme en lançant la collerette à sapin. Cette année, elle
lance un nouveau produit : le kit Plio pour couvrir les livres
d'école (221.000€ collectés en 2001)
|
Ci-contre,
le sac à sapin, la col'rett à sapin et le kit plio. Au delà
de ces 3 produits phare, Handicap international propose
plus de 260 produits équitables dans son catalogue. |
b)
Les bénéfices de ventes de disques et CD au profit d'associations
Depuis
que la planète a chanté " We are the world " puis, en France,
" la Chanson pour l'Ethiopie ", les succès humanitaires s'enchaînent,
mais compte tenu de l'accroissement de l'offre, certains observent
une diminution de certaines ventes pouvant entraîner une diminution
sévère du budget de l'association (ex. de Sol en si).
|
We
are the world - Band Aid - 1985 Cet album a rassemblé les
artistes Michaël Jackson, Lionel Richie, Paul Simon, Tina
Turner, Bob Dylan, Cyndi Lauper et d'autres autour d'un
combat contre la famine en Afrique. Le 13 avril 1985 , la
chanson arrivait première des ventes aux Etats-Unis et y
restait 4 semaines. Le disque s'est vendu à 7,5 millions
d'exemplaires aux Etats-Unis et a rapporté 50 millions de
dollars. |
|
Les
restos du cœur - Les Enfoirés - 1985 à 2002. Actuellement,
20% des ressources de l'association viennent des recettes
de la tournée des Enfoirés, disques et activités annexes.
|
|
Collectif
pour l'Arménie - 1989. Suite au tremblement de terre de
Erevan en Arménie (50.000 morts) en 1989, Charles Aznavour
et Henri Verneuil, tous deux d'origine arménienne, ont fait
appel aux artistes français pour le tournage d'un clip.
Quatre-vingt-dix chanteurs et comédiens ont enregistré la
chanson "Pour toi Arménie" qui s'est vendue à un million
d'exemplaires. |
|
Ensemble
Contre le Sida - 2000. Un remarquable élan, puisque 100
artistes ont participé à l'enregistrement du titre phare
de l'album "Noël Ensemble", composé par Pascal Obispo et
écrit par Lionel Florence en 2000. La vente de cet album
a rapporté 41 millions de francs à l'association. |
|
Ecoliers
du Monde - 2002. Le CD 2 titres "La ronde des écoliers"
et le CD 8 titre de Youssou N'Dour et ses amis sont en vente.
|
|
AFM
- Téléthon - 2002. Le dernier-né est le titre " L'appel
du cœur " dont les profits seront reversés intégralement
à l'association. Ce titre venant juste de sortir, nous n'avons
pour le moment aucune information sur son " succès ". |

9.
Les actions de proximité
De
tous temps, les associations ont organisé des jeux (loteries,
concours de belote, etc.) pour obtenir des fonds privés. Mais
aujourd'hui, certaines associations et ONG le font sur une toute
autre échelle. Ainsi, le Secours Populaires Français a organisé
un " Jeu de la Solidarité " qui offrait, comme les jeux des
entreprises de vente par correspondance, des téléviseurs ou
des voyages.
Parmi
les actions de proximité les plus connues, nous relèverons les
actions de collecte de nourriture (Restos du Cœur), de vêtements
(Secours populaire), et les opérations d'emballage de cadeaux
pour les fêtes de Noël par les Scouts de France ou les membres
du Secours Populaire Français.
10.
Le sponsoring
Alors
que le mécénat consiste à donner de l'argent d'une manière désintéressée,
le sponsoring (culturel ou sportif) vise à soutenir financièrement
et/ou techniquement une action afin de valoriser son image de
marque. Ainsi, l'association, grâce à ses partenaires, pourra
mettre en œuvre des actions de promotion nécessitant un budget
qu'elle n'aurait pas pu financer sur ses fonds propres. Pour
ce faire, les associations peuvent avoir recours au soutien
des entreprises, des organismes internationaux ou des collectivités
locales.
11.
Les stars-ombrelle
Comme
les publicitaires, les associations font appel à des personnalités
connues pour deux raisons : attirer l'attention des médias,
bénéficier du capital de sympathie dont jouie la star. Les associations
désignent souvent des ambassadeurs ou parrains ce qui permet,
lorsque ceux-ci sont fortement impliqués dans les activités
de l'association de faire parler de celle-ci lorsque leur actualité
le leur permet.
|
Adriana
Karembeu a réalisé gracieusement un spot TV pour la Croix
Rouge. La caméra parcourait le corps d'Adriana (en sous-vêtements)
de gauche à droite, permettant de repérer les points stratégiques
lors d'une opération de secours d'urgence (points de compression,
massage cardiaque, bouche-à-bouche…). Le spot concluait
alors sur une note d'humour en proposant un type de mannequin
plus traditionnel pour réaliser son apprentissage. |

12.
Les journaux internes
Toutes
les associations éditent un journal d'information destiné aux
donateurs. Pour la plupart d'entre elles, ces journaux constituent
des instruments de collecte importants.
Ainsi,
pour Médecins Sans Frontières, le journal des donateurs ramène
80% des fonds propres (400.000 lecteurs).
Pour
d'autres, comme Médecins du Monde, ce journal plutôt haut de
gamme fait une trentaine de pages et est envoyé 4 fois par an.
Il a pour vocation de faire comprendre aux donateurs les problématiques
dans lesquelles travaille l'association. Pour Médecins du Monde,
cet outil n'est pas vraiment considéré comme un outil de collecte,
il s'agit plus, d'après Philippe Lévêque , d'un outil de fidélisation.
L'étude des journaux envoyés aux donateurs est intéressante
car, étant sous l'entier contrôle des organisations elles-même,
ils peuvent être considérés comme l'expression de l'image publique
que l'organisation cherche à donner d'elle-même.
13.
Internet
Aujourd'hui,
de plus en plus d'associations ont un site, les plus importantes
en ayant un depuis 1997/98. Si certains sites sont encore faits
sur le modèle de site plaquette, d'autres sont de véritables
sources d'informations relatives au secteur dans lequel l'association
œuvre. Et certains offrent même des services " + " tels que
l'envoi de newsletter, d'e-card, la possibilité de faire un
don en ligne, ainsi qu'une approche " éducative " et quelques
fois ludique des actions menées.
-
Cette
analyse des outils de communication utilisés par les association
nous a permis de : - cerner le répertoire communicationnel auquel
les associations peuvent avoir recours - mettre en avant l'influence
des techniques de promotion du secteur marchand dans le secteur
associatif - mettre en parallèle le type de message véhiculé
(partie précédente) avec les supports de communications utilisés.
L'analyse que nous avons réalisée constitue un cadre dans lequel
nous développerons les parties suivantes, à savoir : les dérives
(ou les risques de dérives) de fonctionnement et de communication
du secteur et les enjeux d'Internet dans la communication des
associations .
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